Elementaris: Le Monde Des Hommes, C3: Sous la capuche

Publié le par Alban Gimli

Chapitre 3 : Sous la capuche


Roy et Aude fixaient la femme qui venait de se découvrir. Roy et Aude purent observer cette femme qui les regardait. La femme devait à première vue être âgée d’une quarantaine d’années. Elle avait les yeux blancs, comme ceux d’un aveugle, mais elle regardait droit dans leur direction et semblait se diriger dans la salle sans aucune difficulté. Sa démarche était légèrement bancale. Elle avait une chevelure rousse, ce qui était très rare, pas très bien coiffé et tressé à certains endroits avec quelques bijoux de pacotille. Elle avançait tranquillement dans leur direction, sa capuche et sa cape noires sur ses épaules. Elle portait une robe noir et rouge foncé qui s’semblait avoir été rapiécée. La robe ne touchait pas le sol, et on pouvait apercevoir des bottes de cuir noires. Roy et Aude étaient très surpris, elle s’était mise à observer la pièce. Elle regardait le plafond et les peintures accrochées aux murs. Elle s’arrêta au pied des marches qui menait aux trônes, où se trouvaient Roy et Aude terrifiés. Aude fit quelque pas en arrière, en tenant Roy par l’épaule et le tirant vers elle. La femme engagea la conversation très calmement :

- Très bel endroit, dit-elle sur un ton très calme et reposé en contemplant un mur orné de tableaux et de tapisseries, j’aurais mis d’autres peintures aux murs, mais…

- Que voulez-vous ? Et comment faite vous ça avec mes gardes ? L’interrompit Roy totalement désemparé.

La femme posa son regard sur Roy.

- Je veux vous parler de vos enfants, répondit la femme sans se soucier de la seconde question de Roy.

- Mais de quoi parlez-vous, tout le monde sait que nous n’avons pas d’enfant, répondit Roy qui ne comprenait visiblement rien aux dires de la femme.

- Oui, mais cela viendra.

- Mais comment pouvez-vous…

Roy s’interrompit, la femme sembla pendant un court instant écouté quelqu’un lui susurrer dans le coin de l’oreille.

- Je le sais, c’est tout, reprit la femme. Et vos enfants sont promis à un grand destin, dit-elle en s’inclinant légèrement. Mais avant ça, il y a un obstacle que vous devrez franchir, ensemble.

La femme prit un air sérieux et regarda le couple. Aude serra plus fortement l’épaule de son mari et le tira en arrière. Aude était terrifiée, la femme en face d’elle pratiquait vraisemblablement de la magie. Ni elle, ni Roy ne savaient comment réagir face à ce qu’ils vivaient. Ils étaient figés sur place, sans aucune solution.

- Le destin promis à vos enfants est très embrumé à l’heure actuelle. Et ce, de par vos fautes. Et sachez que, je me soucie de ce qui va leur arriver. Voilà pourquoi je suis ici ce soir, pour corriger vos torts.

Un silence vint clôturer cette première partie de leur discussion et la femme commença à s’avancer vers eux, les mains en évidence pour leur montrer qu’elle ne leur ferrait aucun mal. Aude prit de plus en plus peur, elle regarda aux alentours, recherchant désespérément une solution. Son regard se posa sur un couteau planté dans du pain, sur la table dont ils se servaient habituellement pour manger. Aude pris de panique, courut vers la table, empoigna le couteau d’une main ferme et se rua vers la femme en brandissant son bras vers le ciel pour porter un coup dévastateur. Mais, au milieu de la distance qui la séparait de la femme, elle s’aperçut qu’elle n’avait aucun couteau dans la main. Elle se stoppa nette puis regarda derrière sa main, au sol, puis dans la continuité de sa course, pour voir si elle ne l’avait pas fait tomber par mégarde. Ne voyant aucun couteau, elle regarda de nouveau la table et s’aperçu que le couteau était toujours planté dans le même morceau de pain. Roy qui n’avait pas eu le temps de réagir, se précipita vers sa femme.

- Aude, tu vas bien, pourquoi as-tu fais ça ? Il était affolé. Il la prit par les épaules et elle semblait n’avoir rien compris de ce qui venait de se passer.

- J’avais le couteau dans la main, elle regarda ses mains en les tournants, et il a disparu.

- Non Aude, tu as couru sans le prendre. Roy la sera dans ses bras et regarda par-dessus l’épaule de sa femme, la femme souriait.

- On peut commencer ? Demanda la femme.

- Commencer quoi ? S’énerva Roy serrant sa femme qui semblait être déconnectée de la réalité.

- Tout d’abord parlons.

- Qui êtes-vous ? S’impatienta Roy.

- Chut, laissez-moi parler. Comme je vous l’ai supposé tout à l’heure, vous n’êtes pas prêt d’avoir des enfants tous les deux, et vous avez chacun quelque chose à vous reprocher. Un plus que l’autre, dit la femme en regardant fixement Roy.

Aude avait repris un peu ses esprits et ils regardèrent tous les deux la femme qui leur faisaient face.

- Commençons par vous Aude, elle regarda Aude d’un air attristé, je crois que la nature n’a pas été très douce avec vous, la femme émit un long et exagéré soupire. Elle a omis de vous permettre de procrée, comme c’est dommage, dit-elle sur un ton sarcastique.

Aude et Roy furent ébahis par ce qu’ils venaient d’entendre.

- Oh, ce n’est pas bientôt fini toutes ces têtes d’ahuries à chaque fois que je dis quelque chose ? Ronchonna la femme. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, donc arrêter moi ses simagrées tout de suite.

- Mais comment pouvez-vous… être au courant, bégaya Aude. Même moi, je n’en suis pas sûr.

- Vous n’avez toujours pas compris, après les gardes et le couteau ?

- Vous êtes une, Aude prit sa respiration et redouta le mot qu’elle allait prononcer, une sorcière ! Aude enroula fortement ses bras autour de Roy qui avait le teint livide. Les deux compagnons fixèrent la femme, par peur qu’elle leur lance un mauvais sort.

- Quel vilain mot, disons juste que je suis doté de capacités spéciales. Mais revenons à nos moutons, vous ne pouvez faire d’enfant.

Soudain Aude fit le rapprochement et elle eut une lueur dans ses yeux.

- Et vos pouvoirs, vos capacités peuvent m’aider à en avoir ? Demanda Aude les yeux humide et quand même toujours vigilante.

- Oh mes pouvoirs peuvent faire bien des choses, et ce que vous suggérez n’est pas improbable, mais d’abord, il faut régler un autre problème, n’est-ce pas Roy ? Dit-elle sur un ton légèrement réprobateur.

Roy sursauta d’un coup alors qu’il écoutait avec stupeur la conversation entre les deux femmes. Aude regarda Roy d’un air songeur.

- Moi ? Dit Roy l’air surpris.

La femme l’interrompit et Aude baissa la tête et quitta les bras de Roy, elle semblait avoir compris de quoi la femme voulait parler.

- Comment osez-vous faire l’innocent ? Ce que vous avez fait est honteux, encore plus pour un homme de votre stature. Vous devriez montrer l’exemple et vous gâchez tout. La femme s’avança vers Roy, les sourcils froncés.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez, dit Roy en reculant de peur.
 

La femme avait l’air très en colère. Soudain Roy ressentit une douleur atroce dans la poitrine qui le fit hurler de souffrance. La douleur semblait telle que ses veines semblaient s’apprêter a explosé. Aude se retourna et couru vers lui. La femme s’était arrêtée devant lui et le regardais de ces yeux d’aveugle.

- Vous continuez à mentir, je hais les menteurs, dit-elle, plein de haine dans sa voix. Ce que vous ressentez, c’est ce que votre femme a ressenti quand elle l’a découvert. Sauf qu’elle n’a pas crié, elle s’est tue pour votre image de roi. Pour que vous puissiez jouir de l’adulation du peuple et non subir sa honte.

- ARRETEZ, cria Aude, s’il vous plaît, arrêtez. Elle était en pleure et s’était jetée sur Roy.

La douleur sembla s’estomper avec les cris de Roy et la femme se recula avec un léger sourire au coin des lèvres. Aude regarda Roy dans les yeux, en laissant ruisseler ses larmes.

- Depuis quand le sais-tu ? Demanda Roy qui se remettait de ce qu’il venait de subir.

- Que tu me trompes ? Depuis la première fois, Roy, la première fois.

- Pourquoi n’as-tu rien dit ? Rien fait ?

- Je ne savais pas comment tu allais réagir, elle s’essuya les yeux avec sa main. J’avais peur principalement, pour toi, pour nous.
Ils détournèrent chacun le regard de l’autre, tous les deux, avait honte. Mais Aude avait souhaité ce moment depuis le jour où elle l’avait découvert, et une question la torturait.

- Pourquoi me trompes-tu ?

- Ne lui tendez pas la perche pour qu’il se trouve une excuse, soupira la femme un peu à l’écart des deux.

- Je veux savoir pourquoi, reprit Aude.

- Je n’ai pas d’excuse, ce n’est pas toi, c’est moi qui voulais aller voir d’autre chose. Je suis bête d’avoir fait ça, mais il y pas très longtemps, je me suis rendu compte que tu étais toujours là pour moi, dans le bien comme dans le mal. Mais moi où étais-je pour toi quand tu en avais besoin ? Il y eut un silence, un long silence. Je suis désolé, je ne recommencerai plus.

- Aude fixa les yeux de Roy et ressentit sa honte et sa sincérité en prononçant ses mots. Elle lui sourit et le prit dans ses bras. La femme se retourna et demanda

- Problème réglé ?

Et les deux répondirent oui en chœur. Ils se relevèrent et firent face à la femme qui reprit :

- Bon maintenant ce que vous avez à faire, c’est rentrer à Forta, vous aimez et faire des enfants.

- Mais, intervint Aude, je ne peux toujours pas faire d’enfant, vous devez d’abord intervenir ou je ne sais quoi.

- C’est déjà fait ma chère, dit la femme en souriant fièrement.

Aude se tue et parut très intimidée par les pouvoirs de cette femme qui lui faisait face. Elle ne voulut pas savoir comment elle avait fait pour lui donner sa fertilité, ni même si cela était vrai. Elle la crut, car par trois fois ce soir, elle avait vu quelque chose qui s’apparentais à de la magie. Roy quant à lui, se tenait la poitrine, la douleur encore légèrement présente, il voulait en savoir plus.

- Vous nous avez dit tout à l’heure, que nos enfants sont prédestinés à un grand destin, quel destin ?

- Très longue histoire, mais pour faire court, avez-vous déjà entendu parlez de la genèse de ce monde ?

 

Roy regarda Aude pour savoir si elle savait de quoi il s’agissait, mais apriori elle non plus ne connaissait pas.

- Vraiment aucun de vous ? Je vais vous raconter, soupira-t-elle, mais ne m’interrompez. Elle s’éclaircit la voix et commença son histoire. La genèse de ce monde prend vie de la légende suivante. Il y a très longtemps, les Dieux vivaient dans un néant le plus total. Ils étaient très puissants et possédaient des pouvoirs illimités. Mais, ils étaient seuls et leurs pouvoirs s’avéraient inutiles. Afin de combler ce vide, ils eurent l’idée de crée des êtres inférieures sur qui ils pourraient user de leur pouvoir suprême. Ils créèrent alors un monde regorgeant d’étoiles et de planètes, ils en choisirent une, et lui donnèrent pour but d’abriter leurs sujets. Et c’est ainsi qu’ils en vinrent a créé la vie. Mais parmi leurs sujets, une espèce sortait du lot, plus intelligente, plus forte. Par un heureux hasard, ils venaient de crée l'Homme.

Mais ils se rendirent très vite compte que leur création ne suffisait pas à les distraire. De ce fait, ils décidèrent de rendre la vie des êtres vivants de cette planète, de plus en plus compliquée, dans le seul but de s'amuser un peu. Ils eurent l'idée d'utiliser leur pouvoir sur les éléments naturels, qui était des conséquences à la création des planètes. Le Feu, l’Eau, la Terre et le Vent devinrent alors un terrible cauchemar pour tout être vivant se trouvant dans ce monde. Les dieux s’enthousiasmaient d’un tel spectacle, ils rendaient la survie de leurs sujets très difficile, mais juste ce qu’il fallait pour qu’ils ne meurent pas tous. Les dieux recommencèrent un nombre incalculable de fois, en s’amusant des souffrances de leurs sujets. Mais c’était sans compter sur un coup du sort, au fil du temps les éléments qu’ils pensaient contrôler, développèrent une résistance face aux pouvoirs des Dieux. Et ils finirent par n’en faire qu’à leur bon vouloir. Ils se déchaînèrent sur l’Homme et les autres êtres vivants sans aucune pitié. Les Dieux tentèrent de reprendre le contrôle, mais les éléments avaient pris une telle ampleur, que les dieux étaient dépassés par les événements et chacune de leur tentative ne faisait qu'empirer les choses et à chaque fois cela leur coûtaient plus d'énergie. Ils se rendirent très vite compte qu’ils perdaient peu à peu tout leur pouvoir sur le monde qu'ils avaient créé. Les dieux s’étaient résignés a abandonné la Vie à sa perte. Après moult tentative infructueuse, l’un d’eux, eut alors une idée, rassemblé leur énergie commune, pour une dernière tentative de reprendre le contrôle sur les éléments, crée des Hommes capables de contrôler les éléments. Aux yeux des autres dieux, l'idée sortait de nulles parts et beaucoup accourraient dans ce sens. Ils avaient perdu tout contrôle d’où ils étaient, mais peut être que depuis la planète, il y avait une petite chance pour qu’ils puissent les contrôler. Beaucoup furent retissant à cette idée, d'une part, car cela pouvait ne pas fonctionner et qu’un certain nombre de dieux avaient peur de perde totalement leur énergie, qui leur permet d'exister. Mais, le dieu dont avait émané l'idée, ne s'avouait pas vaincue. Il réussit à persuader ces frères que sauvé le monde d'en bas, leur apporteraient la distraction dont ils avaient tant rêvé au moment où ils avaient créé ce monde. Les plus téméraires et proches du dieu qui avaient été convaincus, regroupèrent leurs énergies pour une ultime tentative ... Et cela fonctionna. Il venait de crée une fratrie capable de gérer les éléments, elle était hors de leur contrôle, mais au moins, la vie était sauvée. La fratrie avait été conçue pour dominer la planète.

 

Ils étaient 4 : la Terre, le Vent, l’Eau et le Feu. La Terre contrôlait les végétaux, elle pouvait faire d’une pousse, un arbre surplombant une forêt en quelque seconde. Un champ de blé peu fertile pouvait en un instant devenir un champ de blé haut comme deux hommes. L’Eau avait la particularité de créer des courants et de faire jaillir l’eau du sol, ce qui était une véritable aubaine pour tous les hommes à la recherche d'eau. Le Feu contrôlait les flammes. Il pouvait en cas d'incendie ravageur, atténuer les flammes jusqu'à les faire disparaître, où d’une simple friction entre deux cailloux, utiliser une étincelle pour allumer un feu de bois. Le Vent pouvait empêcher des bourrasques, des tornades, des ouragans de ravager des villages ou de simples bateaux de pêche. L'Eau, le Feu, la Terre et le Vent travaillaient ensemble pour rendre la vie, la plus agréable et facile possible.

 

La Terre était la 1re de la fratrie, elle était l’ainée, elle incarnait la raison, même si elle paraissait dure et sévère, elle restait juste en vers le monde. Le Vent quant à lui, était le plus sympa de la fratrie, il était doux et sincère et s’attachait très facilement au gens, il était détaché de ses frères, mais tout le monde l’aimait. L’Eau et le Feu étaient des frères unis et qui veillait l’un sur l’autre. La fratrie faisait chaque jour des progrès pour aider l’Homme à bien vivre et surmonter ses besoins quotidiens.

Tous se déroulaient pour le mieux en Elementaris, jusqu'à un tragique événement. Un jour, le Feu eu un terrible désaccord avec la Terre, personne ne sait la cause de ce malentendu. Le Feu était fou de rage, et dans un excès de frénésie, il tenta d’anéantir la Terre par les flammes. Le Feu avait presque tout annihilé quand l’Eau s’interposa pour protéger la Terre, elle éteignit les flammes en un clin d’œil. Le Feu dit à l’Eau de ne pas s’interposer, sous penne de subir elle aussi son châtiment. Alors l’Eau, demanda au Feu, s’il voulait vraiment rompre les liens qu’ils avaient forgés depuis leur plus tendre enfance. Le Feu eu un bref temps de réflexion, tourna le dos à ses frères, et parti. Le Vent, sentant le danger arrivé à grand pas, avait très vite tourné le dos au conflit. Tout ce qui l’importait était la sécurité, de lui comme de ses proches. Cette querelle dissipa la fratrie, chacun trouva un coin où établir son chez soit afin de mieux se protéger et ils tentèrent de vivre chacun dans leur coin.

 

Quand la Terre fut remise sur pied, elle jura de se venger à tout prix. Mais le Feu était trop fort pour elle, et la Terre ne pouvait rivaliser avec des flammes aussi destructrices. L’Eau ne pouvant voir ses frères se déchirer, aida ainsi la Terre à ne pas être réduite en cendres, face la déferlante de colère du Feu, mais sans attaquer ce dernier. Le Feu jeta donc sa rage aussi sur l’Eau. Le Vent, en retrait, regardait du coin de l’œil ses frères s’entretuer. La légende voudrait que durant ces batailles fraternelles, ils auraient eu recours à des créatures titanesques et destructrices, qui ne firent qu’amplifier les dégâts. Ces créatures pouvaient s’entendre à des lieux de la bataille. Un accord étant impossible, Le Feu et la Terre se jurèrent de se faire la guerre jusqu'à ce que l’autre s’effondre et subissent une déchéance telle, que la mort serait préférable. L’Eau continua à chercher une résolution au problème tout en aidant la Terre à ne pas mourir pendant que le Vent se faisait oublier. Le conflit s'éternisant, le temps eut raison de chacun d’eux, mais la légende ne s'arrête pas là, on raconte que leurs consciences sont toujours présentes et se déchirent toujours, certes pas aussi facilement qu’autrefois, mais toujours avec la même rancœur. Leurs âmes sont toujours présentes et permettent un équilibre vis-à-vis des éléments. Sans elles, le monde serait ravagé, elle continue malgré leurs conflits à nous protéger. Il y eut un long silence pendant lequel la femme regarda alternativement Aude et Roy pour savoir s'ils avaient bien tout compris.

- Quel est le rapport avec nos enfants ? Demanda Roy, Aude se posait la même question.

- Vos enfants seront les réincarnations des quatre protagonistes de mon histoire.
Roy et Aude furent pris de panique, Aude prit à nouveau Roy dans ses bras, qui s’empressa de poser un posé une question.

- Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’ils auront de pouvoirs comme dans votre histoire ?

- Des pouvoirs, ils en auront, je peux vous l’assurer.

Aude qui avait encore l’histoire qui tournait dans sa tête, demanda-elle aussi quelque chose.

- On aura quatre enfants du coup ?

- Belle déduction.

- Mais dans votre histoire, la fratrie se déchire, est-ce que nos enfants aussi se déchireront ? Demanda sombrement et inquiète Aude.

- Il se pourrait que oui !

Un frisson d’angoisse parcouru les amoureux et Aude du se tenir à Roy pour ne pas s’effondrer.

- Mais ne vous inquiété pas, si je suis là pour les aider, il n’en arrivera rien.

- Donc nous allons vous revoir, demanda Roy inquiet.

- Quand il le faudra, oui, la femme sourit.

Roy et Aude se serrèrent l’un contre l’autre. Aude avait les larmes aux yeux. La soirée qu’ils venaient de vivre avait été épouvante physiquement et mentalement. Un sentiment d’insécurité les traversait toujours en présence de cette femme.

- Je vais devoir vous laissez, dit la femme, mais retenez bien, aimez-vous et faites des enfants. 

Elle se retourna et commença à quitter la salle. Une fois arrivée à la porte principale, elle mit sa capuche et se retourna. Aude et Roy la regardaient l’air effrayé et la femme ajouta :

- J’oubliais, je m’appelle Theresa et je vous présente toutes mes condoléances pour votre mère Roy, dit-elle sur un air moqueur.

Elle franchit la porte et elle se referma. Tout d’un coup, les gardes reprirent leurs esprits et Simon qui n’était pas très loin demanda au roi s’il l’avait demandé. Roy cria aux gardes de le suivre et d’attraper la femme dernière cette porte. Mais lorsqu’ils ouvrirent la porte, personne ne descendait les marches, il n’y avait que les gardes postés à l’entrée du château. Theresa s’était volatilisé.

Publié dans Elementaris

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